samedi 5 mai 2012

Cellule

Michel Valprémy



Non le ciel n'est pas attristé son calme se brise d'oiseaux marins                         barreaux de tristes ratures on crie parfois dans les couloirs (la peur électrique) sur le plâtre trempé on a tracé ongles usés des signes brefs — pas même le loisir de l'obscénité — et le destin trop défini n'a plus de chances (couperet-salve-alcool/mégot) on calculait jadis les correspondances foison triée des repères                 il chante une dernière portée quel registre secret d'un monde inversé nous la révélera fossile ?

Cassiopée ou l'Envers du Rien n°2, septembre 1983

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