Ce maniement intense du tragique et du grotesque (quand je dis grotesque, je pense au suc intense de Gombrowicz), me laisse stupide, hébétée...
Sylvie Nève
Le chevalier trempé opère à chaud les flétrissures de l’ancienneté qui nous revient ; il se lance à la poursuite d’une immense prose aux poupées cassées, il entre & sort comme dans un moulin à prières, s’insinue en nous, s’insère dans l’étendue du désastre, prend place dans l’espèce pour conclure à son inachèvement.
Thierry Dessolas
Phrasé imparable, image poissant bien la rétine de l’œil pinéal.
Ivar Ch’vavar
C’est toujours cette écriture si fine, si déliée, à la fois chavirée et limpide, serrant au plus près les historiettes, les petites mythologies dont son monde est la proie. Texte contrapunctique où deux voix se chamaillent, s’épaulent, chacune en son registre : l’enfance, la trivialité, la foudre, les cruautés. Phrases dont chacune est à grignoter, suçoter délicatement : luxuriance et mesure, cela tient du miracle.
Christophe Petchanatz
Œuvre baroque, vision cruelle, apocalypse antique, La Boue aspire à elle la création, comme un siphon mouvant des rêves... On suit cette impeccable projection d’arrière monde avec horreur et malice, comme envoûté par l’atroce, avec une gourmandise du pire.
Jacques Morin
Il pleut l’ange est de fort belle venue (où nous entendons l’accrochage).
Gaston Criel
Tous échevaux évidés reste la hampe, torsadée mais nue. L’emblème. Dressé, le blason. Ecriture d’un corps, corps d’une écriture.
François Huglo
A ras les braguettes de pantalon.
Françoise Favretto
Entre Boue & Kaolin, entre larve & envol, le mythe — troué — fuit de toutes parts & montre son — ses — envers, tel le Pierrot, le funambule métamorphosé en Auguste & montre son derrière ou son crâne — ou tertre — rasé. Ubac des chairs métaphoriques, petites révolutions des gènes. Les immenses craquements de l’iceberg — cataractes & catachrèses — angoissent sous la page espérément blanche où les poissons cavernicoles. Minutie fatiguée & fougueuse (“fin de siècle?”) du myope et du Cyclope &, jamais trop enfouie au noir de la caverne primitive ou primale, le sentiment de la pestilence.
Jean-Pierre Bobillot
... écriture de pertinence & de complétude qui rejoint les quelques rares motifs d’Œuvre qu’il me plaît rouvrer et rouvrir au Jardin des Désespérides.
Francis Giraudet.
Toute fêlure fera signal.
Guy Ferdinande
Coktail fruité sous les aisselles de la terre.
Jacques Josse
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