dimanche 21 février 2010

Lettre de Jean Rousselot à Michel Valprémy

Le 18 mai 1996

              
               Cher Michel Valprémy,


               Vous m'avez donné un grand plaisir avec ce récit qui participe assurément du « spectacle de (votre) vie », où l'on ne trouve guère de motifs à « rire » -ou alors ce serait de gaucheries, foucades et sottises dont on lut soi-même coupable en son enfance et plus tard, sinon toujours- mais beaucoup à s'émouvoir et à rêver de connivence avec vous, que ce soit dans « l'appartement moutarde » ou dans l'île de Torcello, le rêve exigeant à vrai dire autant de précautions que la vie, d'étoile en étoile, d'étron en étron. La connivence en laquelle on se sent avec vous est due à l'extrême qualité de votre talent, à la fois expert en minuties et en fondus enchaînés, et qui va croissant alors que celui de maints bons auteurs s'essouffle à mi-parcours. Vos dernières pages sont en vérité d'un grand prosateur ! Je suis heureux de vous connaître et vous salue très sincèrement.
Jean Rousselot

P.S. Dans mon Poitou, on appelle bien cassotte que coussotte. queusotte. secotte. scotte. voire confignat (!) l'espèce d'aquamanile à long bec dont nous parlez.
autre PS. : la revue Jeunesse (1930-1935) dont je m'occupai quelque peu et qui m'édita en 1934 {Poèmes, mon tout premier recueil) avait son siège 18 cours Gambetta à Talence, en face donc, ou à peu près, des Editions Opales que je ne connais pas mais qui s'honorent en publiant un livre de la qualité du vôtre !

Paru dans Décharge n°93, juin 1997

lundi 15 février 2010

A corps perdu

Michel Valprémy


a corps perdu

LPDA n°36, avril 1985